• Ce blog basé au départ sur l'humour, va être utilisé pour afficher des " nouvelles " sans prétention aucune. Voilà, si le coeur vous en dit de lire une histoire, faites vous plaisir...
    La première, et je lui dois bien cela, sera une ancienne histoire, écrite pour quelqu'un de Kazeo fort sympathique, et qui n'a jamais changé sa façon d'être... L'histoire est intitulée : Le sourire de Michael.
    Lui a déjà deviné, j'en suis sûr.

    Vavich

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    Les pensées de l’irréalisme

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    La nuit était pesante, belle mais pressante, aussi belle qu’un meurtre inachevé où la victime ne serait pas tout à fait morte, une nuit vraiment belle.

    Les yeux de l’homme scrutaient les alentours, ce n’est pas tout à fait lui qui regardait, s’était ses yeux.

    La main de l’homme frappait de nombreux coups, ce n’était pas l’homme qui ordonnait à sa main de frapper l’enfant, à coup de couteau qu’il tenait aussi fort dans sa main, comme la mère qu’il n’avait jamais eue l’aurait serré dans ses bras, lui.

    Il frappait, enfin, sa main frappait l’enfant, il était mort mais sa main frappait encore, si le pivert qu’il entendait frapper au dessus de sa tête, dans ce bois si joyeux tout d’un coup, si le pivert le comprenait il en serait jaloux….

    Quelle belle nuit, que cette nuit là, dans ce bois.

    Mais il n’a tué personne, il n’a pas tué, c’est faux, c’est sa main qui a tué l’enfant, lui il aurait prit l’enfant l’aurait serré dans ses bras, serré fort, si fort, si fort, si fort…

    Plus de souffle.

    Mais alors pourquoi, pourquoi a-t-il tant et tant de sang sur ses mains, ce couteau n’aurait pas dû lui laisser ce sang, onctueux, savoureux, non….. Il ne doit pas goûter, pas comme d’habitude….

    Plus de souffle.

    Plus de force, plus de souffle, plus de coups.

    Qu’attend le monde de lui, qu’attend la vie de lui, la mort n’est-elle pas le but inachevé d’une vie trop pressée…

    La mort ne serait pas le but des vies de ces fous courant au va et vient de leurs vies pressées.

    La vie est si facile à finaliser, ils courent tous, se fatiguent, maugréaient, se déchirent, souffrent, s’essoufflent.

    Et lui, enfin, sa main les libère. Par ses coups de couteau sa main les libère, et ils le jugent.

    Ingrats.

    Enfant beaucoup moins ingrats que les adultes, ils n’ont pas le temps de se plaindre, ils meurent rapidement, enfin leurs yeux sont toujours là, à supplier, mais ils supplient la mort d’arriver vite.

    Ce n’est pas la faute de sa main si la mort n’arrive pas… Lui, enfin sa main, fait tout ce qu’il faut pour que l’ingratitude n’existe pas.

    Il n’y est pour rien.

    Finit, le souffle n’est plus, on entend plus que le souffle de l’homme qui a frappé, enfin, de sa main qui l’a fait haleter.

    L’ingratitude ne frappera pas ce soir, ça a été rapide. L’enfant n’a pas eu le temps de souffrir, juste d’avoir peur, mais pas de souffrir.

    Aller, courage… Il faut aller dormir maintenant, il  fait nuit, la nuit est belle, belle comme une nuit sans lune. Une belle nuit, oui, une belle nuit.


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  • Piégé

    Ce n’est pas qu’une impression, je suis enfermé, soit, mais pourquoi cette torture psychologique ? Pourquoi faire venir tous ces gens ? Quel plaisir y a-t-il à me regarder souffrir ? Pourquoi tant de gens le font-ils sans le moindre embarras ? Et pourquoi personne ne se lève contre mes geôliers ? ….Je n’ai fait de mal à personne. Je n’ai volé personne, tué personne et on m’a kidnappé comme cela, sans avertissement et on m’a mis dans cette prison, derrière ces barreaux. On ne me donne à manger qu’à certaines heures, je ne peux pas dire que la nourriture soit mauvaise, mais une prison reste une prison…. Parfois un homme en blanc vient me voir, il me tire dessus avec quelque chose qui me fait terriblement peur…..et je m’endors tranquillement. Oh ! Voilà un des geôliers, certainement vient-il me nourrir. Je ne lui veux pas de mal, il est gentil, c’est lui qui vient le plus souvent me voir, il me parle mais je ne comprends pas ses paroles….

    Le geôlier : « Alors Anara, Mon Beau Gorille, voilà ton repas préféré accompagné de bonnes bananes comme tu les aimes ! »


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  • Remi.

    Remi a 7 ans, c’est un enfant plein de vie, il est apprécié de tout son entourage. Bon élève, ses professeurs ont de très bons avis sur son comportement à l’école. C’est aussi un enfant hyperactif et comme beaucoup d’enfants de son âge, il aime à se raconter des histoires un peu rocambolesques parfois. Il fait beau ce 15 juin 1991, Remi n’est pas chez lui, il est dans un bois qu’il affectionne particulièrement pour jouer. Ses parents n’aiment pas qu’il s’amuse à cet endroit là, car il y a un puit dans ce bois, un puit profond. Mais Remi fait toujours attention et ne joue jamais près de ce puit. Malheureusement, cette fois-ci, il est allongé devant le puit, il regarde au fond et il crie : « Je t’avais dit de faire attention, papa et maman vont être en colère, mais ne t’inquiète pas, je pars chercher du secours ! » Remi se lève et part en criant de plus belle : « Ne t’inquiète pas ma petite sœur, je vais te sortir de là ! » Il court et des larmes coulent sur ses joues. Il arrive dans son village, c’est un petit bourg avec ce qu’il faut comme commerces pour bien y vivre. La famille de Remi, habite à l’autre bout du bourg, il décide de cogner à la première maison venue, s’il traverse le village, ce sera trop long, pense t-il. Un monsieur répond « Que veux-tu mon petit gars ? » Remi : « Ma petite sœur est tombée dans un puit dans le bois, il faut m’aider à la sauver ! » Le monsieur enfile son manteau, il part avec Remi en courant. Le bois n’est pas très loin, le monsieur demande à Remi comment il s’appelle et où il habite car il ne le connaît pas. Remi lui explique qu’il habite au bout du village, dans les nouvelles maisons. Arrivés près du puit, le monsieur regarde au dessus du trou, il ne voit rien et crie avec Remi, « Petite, répond nous, est-ce que tu vas bien ?» pas de réponse, il pense qu’elle a dû s’assommer en tombant dans ce puit profond. Il décide d’appeler les pompiers, lui ne pourra rien faire pour la sortir de là sans aggraver sa situation. Il regarde Remi et lui dit « Je vais appeler les pompiers, toi, tu restes ici, ne t’approche pas du puit d’ici là ! » Les pompiers sont arrivés rapidement sur les lieux avec le monsieur, ils ont retrouvé Remi endormi prés du puit. Ils sont descendus dans le puit, mais n’ont rien trouvé. En appelant les parents de Remi pour leur expliquer le problème, la maman a répondu : « C’est vrai, nous étions inquiets de ne pas retrouver Remi, car il a l’habitude de se sauver sans nous avertir... » et elle a aussi ajouté « Mais nous n’avons pas de fille, en fait, Remi est fils unique ! »…

    On a ramené Remi chez lui, il s’est fait réprimander et punir pour sa bêtise.

    Quelques années plus tard, la mythomanie de Remi a évolué, à force de se raconter des histoires et d’en raconter, il est sorti de la réalité. Aujourd’hui, à 23 ans, Remi est interné en hôpital psychiatrique. Dans ses crises de folies, Remi appelle sa petite sœur qui n’a jamais existé.  


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  • Un bruit dans la nuit

    Juin 2009, forêt indonésienne, le Major John et le capitaine Mitchell sont en mission d’approche. Ils ont été envoyés avec leur bataillon en mission secrète pour délivrer des otages faits prisonniers par les rebelles. Ce sont des otages américains, des directeurs et employés d’industries installées en indonésie. Les rebelles comptent les échanger contre de fortes sommes d’argent ou contre la libération des leurs, faits prisonniers par le pouvoir en place. Mais cette fois-ci, est la fois de trop. Les dirigeants américains ont refusé de payer et des soldats ont été envoyés en mission secrète pour libérer les otages. Le Major John et le capitaine Mitchell sont partis en poste avancé pour dénombrer les rebelles installés dans le camp, afin d’établir un plan d’attaque avec leur bataillon.

    Leur situation est périlleuse, ils sont allongés à quelques mètres du camp. Ils peuvent facilement voir leurs ennemis mais s’ils font un mauvais mouvement ou s’ils font trop de bruit, ils seront démasqués et exécutés sur place, étant donné leur armement et leurs habits militaires….

    Le capitaine Mitchell demande l’appareil photo de vision nocturne afin de prendre en photo le camp et ainsi visualiser le nombre et l’emplacement des gardes. Le major John, arme en joue, balaie le périmètre afin de s’assurer qu’il n’y a pas de tireur embusqué, des gouttes de sueur perlent sur son front. Il n’est pas confiant, mais c’est un professionnel, il se doit de garder son calme. Le capitaine Mitchell finit ses prises et range l’appareil quand une main se plaque contre sa bouche. C’est le major John qui l’arrête dans son élan et d’un geste de la tête, lui fait signe de regarder à droite. Le capitaine Mitchell tourne lentement la tête, à son tour, des gouttes de sueur perlent sur son front. Trois hommes se dirigent vers eux. S’ils ne bougent pas d’un poil, tout se passera pour le mieux…Plus un bruit, plus un geste, seuls les pas des trois hommes raisonnent dans la nuit. Le Major John et le capitaine Mitchell, retenant leur respiration, regardent les rebelles passer devant eux, ils sont figés… Soudain, un bruit se fait entendre dans la nuit….Le capitaine Mitchell tourne brusquement la tête vers le major John.

    Le major John : » Oh ! Sorry (désolé) ! J’ai pété…. »


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